Les États ont subi en 2007-2008 un choc dont ils essayent de se remettre. La position relative de la France s'est améliorée par rapport à certains États, mais pas par rapport à l'Allemagne, par exemple. Ce graphique montre d'ailleurs la singularité de l'Allemagne, dont le ratio de dette par rapport au PIB a décru, et dont la position relative s'est beaucoup améliorée.
Les investisseurs regardent également le passé récent et l'avenir.
Il est frappant de constater que nous avons régulièrement, depuis 2009, réduit chaque année notre déficit rapporté au PIB – et ce quel que soit l'environnement d'inflation et de croissance. Le graphique montre également l'évolution de notre ratio entre dette et PIB, la ligne pointillée incorporant les engagements hors bilan pris par la France en garantissant les émissions obligataires effectuées par le Fonds européen de stabilité financière (FESF), c'est-à-dire le mécanisme financier mis en place par la zone euro pour aider les pays en difficulté – Irlande, Grèce, Portugal. Nous progressons chaque année de manière graduelle et nous devrions, en 2016, stabiliser ce ratio avant – nous l'espérons tous – d'entamer une décrue.