Je partage entièrement ce dernier propos, comme beaucoup d'entre vous ici. Soyez convaincus que je me sens porteur de cette histoire, d'autant plus cette semaine où nous fêtons les 70 ans de l'entreprise.
Nous partageons les risques du projet Hinkley Point avec nos partenaires chinois. Mais la dette hybride n'est pas liée à Hinkley Point, elle s'explique par l'état du bilan d'EDF dans un monde où le prix de marché est passé de 50 euros à 26 ou 27 euros. Certes, 10 milliards d'euros représentent une somme importante au regard d'autres énergéticiens européens moins gourmands en dette hybride, et nous avons donc un peu fragilisé notre situation bilancielle, car refinancer cette dette hybride – si cela s'avère nécessaire – impose de garder une notation plus élevée que le strict minimum. Mais, je le redis, ce « talon d'Achille », cette contrainte additionnelle sur EDF, existe en raison d'un contexte de marché très déprimé.