Peut-être son propos était-il limité. Il reste que, logiciel fraudeur ou pas, le comportement des constructeurs est identique : ils s'ingénient à présenter des véhicules qui passent les tests sans tenir compte de la pollution émise en conditions de circulation réelles. Cela démontre que les tests étaient insuffisamment proches de la réalité et qu'ils ne servaient pas à grand-chose. Si nous voulons vraiment améliorer la qualité de l'air, il faut intégralement revoir la méthode d'homologation et, surtout, engager la responsabilité des constructeurs sur le long terme. Elle ne peut pas s'évanouir après la mise sur le marché des véhicules : si les règles d'entretien sont observées, les normes d'émissions de substances polluantes doivent être respectées durant une durée normale d'utilisation.