Je travaille particulièrement pour l'entité énergies propres, c'est-à-dire le secteur des carburants alternatifs, notamment de l'hydrogène-énergie, du biométhane, ou des solutions pour le transport réfrigéré.
Je commencerai par un point de présentation du groupe Air Liquide et de son engagement dans le PIA : une société de 16 milliards de chiffre d'affaires en 2015, présente dans 80 pays ; 60 % de nos applications contribuent à préserver l'environnement et la santé. Notre innovation est essentiellement tournée vers ces applications, ce qui représente en France de l'ordre de 15 à 20 % du chiffre d'affaires. 70 % de nos dépenses d'innovation se font en France grâce à la politique volontariste de l'Etat français dans ce domaine. L'année dernière le groupe a annoncé 100 millions d'investissements pour l'innovation en France.
En ce qui concerne notre participation aux PIA. Air Liquide est membre fondateur de deux instituts pour la transition énergétique (ITE) : le PS2E (Paris-Saclay Efficacité énergétique) pour lequel nous avons été coordinateurs du montage du projet et l'IPVF, l'institut photovoltaïque d'Ile de France.
Nous sommes aussi membre fondateur d'un Institut de recherche technologique (IRT) M2P et nous sommes associés à l'IRT System X.
Nous avons aussi bénéficié du PIA pour le projet Cryocap qui vise la capture de de CO2 sur notre usine de production d'hydrogène à Port-Jérôme. Nous avons réalisé la première brique technologique dans le monde de capture du CO 2, ce qui a permis l'augmentation de l'efficacité énergétique de l'usine elle-même.
Nous avons, enfin, participé à un certain nombre d'appels à projets de l'ADEME pour produire de l'hydrogène renouvelable ou à partir de biomasse mais qui se sont soldés par des échecs.