Je m'associe aux félicitations qui ont été adressées à Monique Orphé pour la qualité et la rapidité de son travail : il n'est jamais simple de s'adapter à une réglementation à la fois en gestation et en mouvement.
Pouvez-vous nous donner des explications plus détaillées au sujet de votre proposition 14, relative à l'adaptation aux besoins spécifiques des jeunes ultramarins du dispositif pérennisé de la Garantie jeunes ?
Par ailleurs, pour ce qui est de la proposition 15, je suis tout à fait d'accord sur le rôle très positif du service militaire adapté et des écoles de la deuxième chance qui, sur la base du volontariat, apportent une réelle plus-value en matière de formation – à tel point que ces dispositifs ont été accaparés en métropole, où l'on en attend beaucoup.
En revanche, je suis plus réservé en ce qui concerne les droits opposables, car l'expérience a montré que la mise en oeuvre de tels droits n'était jamais facile et que, plus on crée de droits opposables, plus les chances qu'ils soient appliqués se réduisent. À mon sens, en préalable à une telle démarche, il convient de définir quel sera le réceptacle de la formation, car il faut éviter de créer un droit opposable sans que soit disponible une formation correspondante.