Personne ne peut contester le constat que vous avez dressé. La Réunion a évolué, même si cette évolution n'est pas exactement celle que nous aurions souhaitée, mais nous n'avions pas la main. Ce qui importe le plus cependant à notre délégation parlementaire, ce sont les difficultés que vous envisagez pour l'avenir, car notre rôle est précisément de faire en sorte d'aplanir ces difficultés. Or ce que je retire de vos propos c'est que, si la départementalisation a eu, dans certains domaines, des effets bénéfiques, elle semble s'être essoufflée. Pour dire les choses plus brutalement, à part quelques améliorations en matière d'infrastructures ou de protection sociale, elle n'a pas changé grand-chose, et nous devons aujourd'hui ouvrir de nouvelles perspectives pour l'avenir.