Ce qui n'est pas sérieux, c'est de dire qu'il y aurait d'un côté un discours à Paris et de l'autre un discours à Bruxelles.
Le discours que nous tenons à Paris est un discours de rétablissement de la discipline budgétaire, précisément parce que nous voyons la situation qui nous a été laissée, les déficits abyssaux que nous allons devoir surmonter. La dette, comme une gangrène de l'économie française, n'a cessé de progresser au cours des dernières années ; le chômage mine l'espérance dans notre pays. Voilà la situation qui nous a été léguée.