Je veux revenir sur les évolutions qui attendent la filière automobile.
Nos collègues ont décrit la situation actuelle. Le nombre d'emplois a effectivement considérablement chuté dans le périmètre de la filière tel qu'on a l'habitude de le considérer, étant entendu que le périmètre n'est pas nécessairement représentatif de l'ensemble des personnes qui travaillent pour la filière automobile et que cette filière va considérablement évoluer dans un futur proche pour intégrer d'autres compétences que mécaniques, notamment toute la technologie embarquée. Partout, en Europe ou ailleurs, le virage du véhicule électrique, de l'hybridation, de la connectivité et du numérique, sera pris. Nous avons intérêt à ce qu'il soit plutôt pris chez nous pour que les premiers emplois soient générés sur notre territoire et que les technologies irradient depuis l'Europe, et non que l'Europe devienne un réceptacle de technologies qui seront développées ou construites en Chine, par exemple.