Tout à l'heure, il a été question de la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences. En la matière, on oublie trop souvent le mot « prévisionnelle » qui renvoie à une vision à moyen et long termes. Or quand un problème surgit, on est plutôt dans sa résolution à court terme, ce qui peut conduire à des mécanismes qui ne correspondent pas aux objectifs de la GPEC. Il faut réfléchir à ce qu'il convient de faire pour gérer correctement le devenir de l'entreprise tout en étant en mesure de faire évoluer les salariés vers des métiers d'avenir. Or on ne forme pas un électronicien, par exemple, en quinze jours. Il faut réussir le challenge de l'évolution des salariés pour qu'ils soient capables de réaliser les tâches dans l'entreprise. Et si l'on apporte de réelles compétences pour une activité, on pourra éviter aussi des externalisations. Si chaque collaborateur apporte de la valeur ajoutée, le problème de l'externalisation se posera beaucoup moins.