C'est avec plaisir que nous accueillons l'amiral Édouard Guillaud, chef d'état-major des armées, qui est l'un des interlocuteurs principaux de notre Commission. C'est aujourd'hui sa première audition de la législature, devant un auditoire profondément renouvelé.
Dans quelques mois, nous évoquerons les questions budgétaires et je vous propose donc, amiral, de concentrer votre propos sur les aspects opérationnels, qui sont pleinement de votre responsabilité et correspondent à votre coeur de métier. J'ai, pour ma part, quelques questions à vous poser.
L'année 2011 a considérablement pesé sur le potentiel humain et matériel de certaines armées, notamment en raison de l'opération Harmattan en Libye. Ce potentiel est-il reconstitué ?
L'actualité opérationnelle c'est, depuis 2002, l'Afghanistan, avec la manoeuvre importante que constitue le rapatriement de nos hommes et de notre matériel. Pouvez-vous nous donner des précisions techniques et opérationnelles concernant cette manoeuvre délicate ?
Par ailleurs, avez-vous le sentiment que la situation en Syrie peut avoir des implications au Liban, où la France prend sa part du mandat des Nations unies depuis bien longtemps déjà ?
Enfin, l'état-major des armées pilote la plus grande part de la réforme du ministère de la défense. Nous aimerions vous entendre sur ce point.