Dix ans après sa construction ! Un tel gâchis d’argent public évoque l’émission télévisée Combien ça coûte ?
Cela soulève aussi la question de la cohérence de l’action du Gouvernement. Hier, j’étais avec Damien Carême, le maire de Grande-Synthe, ville dont tout le monde connaît la situation et qui dépend de la perception de Saint-Pol-sur-Mer. J’associe d’ailleurs Damien Carême à cette question.
Nous défendions hier notre dossier devant le comité d’engagement de l’Agence nationale de rénovation urbaine. La première question qui nous a été posée était de savoir si nous avions prévu des éléments structurants, une proximité de services publics. La réponse est oui : la perception est complètement intégrée dans le projet grand-synthois et saint-polois de deux secteurs, classés parmi les priorités de la politique de la ville.
J’intègre, mais l’État désintègre. Je voudrais comprendre ; il ne peut s’agir que d’une erreur.
Il est incroyable que l’État ne respecte pas sa parole et fasse perdre de l’argent – 800 000 euros – à une ville comme Saint-Pol-sur-Mer. Par ailleurs, il est incompréhensible que l’État demande à une ville d’avoir des services publics et dans le même temps les supprime, dans le cadre pourtant d’une rénovation urbaine dont on sait l’importance.