Madame la secrétaire d’État chargée des collectivités territoriales, les enjeux de la desserte du Finistère et singulièrement ceux des déplacements ferroviaires entre les deux principales villes du Finistère, Brest et Quimper, sont intimement liés et fondamentaux pour la Bretagne occidentale.
Outre la programmation des premières études sur les lignes nouvelles de l’ouest Bretagne, le contrat de plan État-région, ou CPER, prévoit des travaux importants et nécessaires sur l’axe ferroviaire Brest-Quimper, tant sa modernisation se révèle impérieuse.
Mais il y a urgence, madame la secrétaire d’État. Compte tenu de cette urgence mais aussi des 70 millions d’euros inscrits au contrat, nos concitoyens et les collectivités concernées attendent la confirmation de l’engagement du projet. Sa mise en oeuvre n’apporterait-elle pas plus d’économie et d’efficacité, en comparaison du projet plus global de construction de lignes nouvelles à échéance lointaine ? Les nécessités de l’aménagement du territoire et les réponses attendues pour les déplacements du quotidien ne devraient-elles pas être prises en considération pour que la priorité soit donnée à l’engagement de ces travaux ? Enfin, il s’agit là de mettre en chantier les connexions de la métropole brestoise avec le sud de la Bretagne et Nantes.
Nous savons le Gouvernement très attentif et très investi sur ce dossier. C’est pourquoi je souhaiterais que vous puissiez confirmer la décision d’engagement de l’État et le calendrier qui permettrait d’apporter des réponses et des perspectives précises pour un aménagement dont personne ne conteste la nécessité et qui mobilise tous les partenaires du transport public.