Monsieur le député, je vous prie d’excuser l’absence de M. Vidalies, retenu à la conférence environnementale, qui vous apporte la réponse suivante par mon intermédiaire.
Comme vous le savez, l’état de la ligne Carcassonne-Limoux-Quillan s’est dégradé, ce qui a conduit à la mise en place de limitations de vitesse sur plusieurs sections de la voie.
Le contrat de plan État-région – ou CPER – 2007-2013 a financé des études relatives aux travaux de remise à niveau de la ligne ferroviaire Carcassonne-Quillan pour un montant total d’1 million d’euros. Ces études ont permis de définir les besoins de régénération et les travaux à effectuer en priorité, vous l’avez rappelé. L’État et la région ont souhaité inscrire dans le CPER 2015-2020 une enveloppe de 11 millions d’euros.
D’après les études, ce montant permettrait de traiter la section entre Carcassonne et Limoux, où circulent le plus grand nombre de trains. C’est donc un engagement fort en faveur de cette ligne et de la haute vallée de l’Aude qui a été pris dans le cadre du CPER.
Les travaux sur la section Carcassonne-Limoux seront programmés dès que l’ensemble des partenaires seront en mesure de mobiliser les crédits nécessaires, conformément à leurs engagements aux termes du CPER. L’État, SNCF Réseau et les collectivités locales concernées s’y emploient actuellement, dans l’objectif que vous recherchez.
De façon plus générale, l’avenir de la ligne Carcassonne-Quillan, liaison de desserte fine du territoire, doit être réfléchi et partagé à l’échelle régionale, afin d’identifier les réponses adaptées aux territoires au plan économique et en termes de mobilité durable. L’initiative du nouvel exécutif de la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées d’organiser des états généraux du rail et de l’intermodalité, moment fort de concertation entre tous les citoyens et les acteurs locaux, va dans ce sens. Cette concertation, dont la restitution est attendue pour la fin du mois de juillet, permettra de fixer un cap aux acteurs locaux en matière de déplacements à l’échelle régionale.