Le présent texte – et c'est là la plus importante, la plus grave des confusions – confond le droit à l'enfant et le droit des enfants. Madame la garde des sceaux, hier, à plusieurs reprises – nous y avons d'ailleurs prêté attention parce que cela nous a surpris –, vous avez insisté sur le fait que ce texte était centré sur le droit à l'enfant. Or le droit des enfants est quelque chose de sacré et il est impossible de donner au droit à l'enfant une priorité sur le droit des enfants. J'espère que c'était un lapsus et que vous l'avez répété par inadvertance.