Dans votre propos liminaire, amiral, vous avez tracé quelques pistes en utilisant des termes très forts, et parfois très imagés. Comment peut-on concilier l'effort financier, qui va être demandé au ministère de la défense au même titre qu'aux autres ministères, sans aller vers un abandon annoncé comme temporaire, pour reprendre vos termes, mais qui pourrait devenir définitif ? En d'autres termes, où doit-on placer le curseur ? Quels sont les composants de nos forces armées qui doivent être sanctuarisés ? Quelle est votre position sur ce que vous avez appelé notre « assurance-vie », au moment où certains évoquent une remise en cause de la dissuasion nucléaire ?