Monsieur le président, chers collègues, j'admire pour ma part l'assurance de beaucoup d'entre vous quant à ce que les Français pensent de tout cela. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) On est sûr qu'au mariage tous répondraient massivement « oui », qu'à l'adoption tous répondraient massivement « oui », on semble sûr qu'à la PMA ils répondraient massivement « oui » et on est maintenant presque sûr qu'à la GPA ils répondraient massivement « oui » ! Je n'ai pas la chance d'avoir votre assurance et, au fur et à mesure de ces débats, j'ai de plus en plus de doutes sur les réponses qui seraient apportées à ces questions. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
Je vais d'ailleurs vous faire un aveu : je n'avais pas signé la motion référendaire et plusieurs de nos collègues du groupe UDI non plus, pensant trouver dans l'amorce des débats sur ce projet de loi si important des réponses, une écoute, des pistes peut-être plus ouvertes. Mais on ne les trouve pas et les doutes s'installent de plus en plus au fur et à mesure que les discussions avancent. C'est la raison pour laquelle la plupart de mes collègues du groupe UDI et moi-même voterons pour cette motion référendaire. (Applaudissements sur les bancs des groupes UDI et UMP.)