Intervention de François Loncle

Réunion du 5 avril 2016 à 18h00
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Loncle :

Il est difficile en amont, c'est-à-dire en Libye, en Grèce, en Turquie, de faire la différence entre les réfugiés politiques et les migrants économiques. En revanche, à Calais et dans les autres zones d'accueil, avez-vous établi cette distinction, étant entendu qu'il ne devrait pas y avoir de migrants économiques ?

Vous avez fait allusion à des associations plus ou moins malfaisantes qui alimentaient les rumeurs, qui participaient à la désinformation, qui étaient les invitées préférées de certains médias : s'agit-il d'antennes locales d'associations nationales ou bien d'associations purement locales ?

Cette question rejoint celle posée par M. Bacquet sur la communication. Compte tenu de l'état des chaînes d'information continue et d'autres, mais aussi de la presse écrite – c'est un ancien journaliste qui vous parle –, comment équilibrer, autrement que par le petit film un peu raté qui nous a été présenté au début de l'audition, la communication que vous venez de faire ici brillamment, et qui nous convainc, avec les commentaires, les éditoriaux, les reportages d'une série de crétins qui sévissent dans les médias et en particulier dans des émissions dignes du café du commerce et qui sont à la mode y compris sur les chaînes les plus crédibles – autrefois France Info, par exemple – et qui dépassent aujourd'hui l'imagination en matière de mauvaise foi, de dénigrement, de dérision et de bashing en tout genre ? Je suis très en colère contre ce qu'est devenu mon ancien métier.

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