Intervention de Antoine Herth

Réunion du 27 avril 2016 à 9h30
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Herth :

Je voudrais avoir votre sentiment sur la cession d'actifs de RTE. J'ai bien entendu que cela ne devait pas être une poire pour la soif ou, en tout cas, une opération financière. Y a-t-il un réel intérêt stratégique pour EDF à être partie prenante dans le capital de RTE ? La question des réseaux est essentielle dans le cadre d'une production d'énergie renouvelable diffuse sur le territoire. EDF doit-elle rester à la manoeuvre ou bien peut-elle se retirer ?

Dans les dossiers de la fermeture de Fessenheim et du projet Hinkley Point, la mise en service de Flamanville est un élément clé. Quelles sont, selon vous, les perspectives de lancement opérationnel de l'EPR de Flamanville ? On parle de 2017 ou de 2018. Quels sujets faut-il encore traiter pour que Flamanville devienne opérationnel, ce qui apporterait alors des réponses à vos questions concernant Hinkley Point ?

Vous avez dit que l'État était trop vorace. Lorsque nous l'avons auditionné, M. Emmanuel Macron avait plutôt tendance à dire que c'était le personnel d'EDF qui était trop vorace. Quelle est votre position sur les niveaux de rémunération et les rythmes de travail ?

Enfin, chez nos voisins européens, pour faire face à une situation critique, à un marché déprimé, à une concurrence acharnée, à l'ouverture du marché de l'électricité à la concurrence, des groupes nationaux se restructurent par métiers. Pouvez-vous imaginer qu'EDF suive le même chemin ?

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