Le procureur de Paris et le procureur de Bruxelles nous ont fait part de leur préoccupation et de leurs inquiétudes au sujet de fuites dans la presse écrite française, notamment sur l'identification de Salah Abdeslam avant son interpellation à Forest, alors que les médias belges, de leur côté, avaient respecté un gentlemen's agreement et n'avaient pas diffusé l'information. Au-delà des grands principes que vous avez réaffirmés à juste titre, quel est votre sentiment sur ce problème, sachant que nous parlons ici d'attaques terroristes ? Ne pensez-vous pas qu'il y a un équilibre à trouver entre la liberté de l'information et le respect de l'enquête en cours ? Avez-vous, depuis les attentats de janvier 2015, procédé à des retours d'expérience ? Avez-vous revu les règles et usages qui codifient la diffusion de ce type d'informations ?