Je peux témoigner ici, en tant que rédacteur en chef du Parisien, ayant couvert à la fois les attentats de janvier et ceux de novembre 2015, sur les outils mis en place ou les leçons tirées de ces événements dramatiques, qui ont secoué l'opinion publique, mais également les journalistes, lesquels sont aussi des citoyens.
Il est avant tout essentiel qu'il y ait, dans chaque rédaction, des journalistes spécialisés dans la police, la justice ou la vie politique, et qui disposent, dans leur domaine de compétence, de sources fiables auxquelles les lient depuis longtemps des relations de confiance. Cela garantit, en particulier face à des événements dramatiques qui se produisent dans un temps extrêmement ramassé, que les informations récoltées sont dignes d'être publiées et cela permet au journaliste de faire son travail d'information dans le respect de l'enquête.