Notre débat porte moins sur la fiabilité des sources – votre professionnalisme n'est pas remis en cause – que sur ce qui vous autorise ou non à divulguer telle ou telle information couverte par le secret de l'instruction, sachant que cette divulgation peut présenter un risque pour l'action des forces de l'ordre, comme cela a été le cas en Belgique.
Puisque vous ne demandez par l'autorisation de publier ces informations, qui prend donc ce type de décisions, qui peuvent parfois être lourdes de conséquences, comme dans le cas des révélations faites par L'Obs le vendredi matin de l'arrestation de Salah Abdeslam ? Qu'en est-il ensuite des relations informelles entre les journalistes et les autorités compétentes ? Enfin, selon quels critères se décide la divulgation d'une information ?