Les rédacteurs en chef que j'ai consultés pour préparer cette audition m'ont spontanément cité l'exemple de l'un des suspects du Bataclan dont ils connaissaient l'identité, mais qu'ils n'ont pas divulguée avant d'avoir le feu vert de la police, preuve qu'ils sont attentifs à ne pas compromettre les enquêtes de police ou la vie des populations. Le fait qu'on puisse les interroger sur cette question les a même étonnés.