Plus grand-chose ne nous fait peur aujourd'hui. Nous vivons des temps qui nécessitent surtout de l'énergie et de la réactivité sans qu'il soit besoin d'ajouter des limites supplémentaires à l'exercice de notre profession, d'autant que le recours devant les juridictions compétentes permet déjà de sanctionner les manquements, qui ne sont pas si fréquents. J'observe en outre que les autorités autoproclamées sont assez peu représentatives de la profession et rassemblent davantage de journalistes honoraires et d'universitaires soi-disant spécialistes des médias que de journalistes en activité.