Je tiens à préciser ici que, dans sa grande sagesse, en faisant voter la loi sur l'état d'urgence, le législateur a pris soin d'écarter toute atteinte à la liberté de la presse, à laquelle nous sommes attachés autant que vous. Mais cette liberté a un prix, et il me semble que, en matière de responsabilité, vous n'avez pas tiré toutes les leçons des attentats de 2015.