Nous avons des relations constantes avec les autorités. Les unes sont officielles et ont le mérite d'offrir un cadre. Le ministère de l'intérieur, notamment, nous invite parfois à adopter tel ou tel comportement – car, si nous sommes des journalistes, nous sommes aussi des citoyens. Ainsi, lors de la prise d'otages de l'Hyper Cacher, il nous a recommandé de ne pas diffuser en direct les images de l'assaut : nous l'avons non seulement écouté, mais nous n'avons montré aucune image des préparatifs. De même, nous avons respecté le périmètre de sécurité à Dammartin-en-Goële.
Les autres relations, officieuses, sont celles de nos journalistes spécialisés avec des sources qui leur fournissent des informations que, en conscience, les rédactions décident ou non de diffuser après les avoir vérifiées.