Je ne suis arrivé à la rédaction d'I-Télé qu'au mois de septembre dernier, mais nous avons, depuis, largement évoqué la question. Il convient pour en juger de revenir sur la configuration des lieux et sur le dispositif sécuritaire mis en place. Nous sommes alors déployés, comme nombre de nos confrères, à l'extérieur du périmètre de sécurité établi par les forces de l'ordre. Au moment de l'assaut, notre reporter voit un nuage de fumée, entend des détonations et informe donc de ce qu'il observe à la distance imposée par les forces de l'ordre. Si j'avais été à I-Télé à l'époque, j'aurais sans doute été en phase avec la rédaction pour considérer que nous étions là au coeur de notre métier et que nous n'agissions pas de façon irresponsable en donnant cette information simple : une fumée s'élève au-dessus des lieux, nous entendons des détonations et nous supposons donc que l'assaut est en cours.