Je n'entends pas me faire l'arbitre des élégances, mais nous sommes tous convaincus de la difficulté de notre métier.
Je reviens sur l'intervention de Pierre Lellouche, que je connais bien et avec qui je croise aussi volontiers le fer en d'autres lieux. Le rêve d'une guerre sans images, nous l'avons eu lors de la guerre du Koweït ; quant au rêve des militaires de n'avoir à leurs côtés que des journalistes embarqués qui ne font que réciter les textes de l'état-major, j'ai peur, quand je vous entends dire que nous sommes en guerre, que ce ne soit le modèle que vous ayez en tête.