Intervention de Patrick Hetzel

Réunion du 27 avril 2016 à 9h45
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Un élément fondateur de l'Institut est la volonté de décloisonnement qui a présidé à sa création. L'idée était de développer les partenariats entre les institutions qui s'occupent du rayonnement culturel de la France et de la promotion de notre culture, notamment à l'étranger. Voilà pourquoi le ministère des affaires étrangères a souhaité s'associer au ministère de la culture, mais aussi à celui de l'éducation nationale. Parmi les membres du conseil d'administration de l'Institut figure d'ailleurs la directrice générale de l'enseignement scolaire, ainsi que la directrice générale de l'enseignement supérieur.

Or, depuis la création de l'Institut, le volet enseignement supérieur est resté embryonnaire. J'avais eu l'occasion de m'exprimer à ce sujet lorsque je siégeais au conseil d'administration ; quelques années plus tard, les choses n'ont guère changé, ce qui m'étonne quelque peu, surtout par comparaison avec des pays plus offensifs comme la Chine, très active lorsqu'il s'agit d'établir des partenariats avec les départements de chinois à l'étranger. Que faites-vous pour vous rapprocher des autres interlocuteurs universitaires, par exemple de l'Agence universitaire de la francophonie (AUF), qui a un rôle essentiel à jouer pour que le français ne continue pas de perdre pied à l'échelle internationale, dans le système éducatif en général et universitaire en particulier ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion