Intervention de Annie Le Houerou

Réunion du 27 avril 2016 à 9h30
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Le Houerou :

J'ai présidé le comité national autisme du 21 avril 2016 faisant le point annuel sur le troisième plan autisme et je suis au sein de ce comité, depuis le début de l'année, les travaux engagés. Je vous transmets la satisfaction de l'ensemble des associations membres pour votre politique de l'autisme et je rends hommage à votre forte mobilisation sur le sujet. Les annonces que vous avez faites la semaine dernière, sur le packing ou encore la mise en place d'une plateforme d'accompagnement dont les prestations seront prises en charge par la solidarité nationale, sont saluées.

Je salue également votre méthode et l'implication des membres investis dans les groupes de travail qui oeuvrent à la définition et à l'application des décisions : la création des unités d'enseignement en école maternelle, avec 110 classes prévues à la rentrée 2016 – c'est effectif, chaque département est pourvu –, la mission confiée à l'IGAS sur l'évaluation des CRA – toutes les régions seront désormais dotées pour remplir l'objectif fixé de diagnostic précoce des enfants –, la publication du guide autisme, le déploiement d'un vaste programme de formation des professionnels, des travailleurs sociaux et des parents d'enfants autistes, le changement des pratiques professionnelles, l'application des recommandations de la HAS de l'Agence nationale de l'évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (ANESM) pour l'accompagnement des enfants et des adultes… Pouvez-vous nous assurer que vos décisions et propositions seront appliquées rapidement, sous l'impulsion des ARS et des départements ?

D'autres enfants que les enfants autistes, souffrant de handicaps divers, sont accueillis dans des classes ordinaires. Il existe un réel problème de formation et d'adaptation de l'offre des AESH. Les besoins sont souvent couverts aujourd'hui par des emplois vie scolaire (EVS), emplois aidés : dans les faits, les accompagnements ne sont pas tous assurés par du personnel formé. Le statut proposé d'AESH doit être ouvert à tous et le nombre de postes adapté à la réalité des besoins. Ce vrai métier doit être reconnu à la hauteur des exigences de ces postes.

Enfin, la reconnaissance de l'emploi accompagné doit assurer le plein exercice de la citoyenneté pour les personnes handicapées. Êtes-vous prête à soutenir les propositions faites en ce sens par notre assemblée dans le cadre de la loi travail ?

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