Une enquête sur le respect de la loi par les MDPH, menée par quatre associations regroupant des familles concernées par le handicap, avance des chiffres inquiétants. Ainsi, 51 % des personnes interrogées indiquent que leur MDPH ne respecte jamais ou très rarement le délai de quatre mois qui lui est imparti pour statuer sur une demande ; 70 % déclarent que leur MDPH ne transmet jamais le plan personnalisé de compensation quinze jours avant la commission d'évaluation ; enfin, 71 % indiquent que leur MDPH ne motive pas ses décisions, alors que c'est obligatoire. Comment une famille peut-elle comprendre une décision non motivée et être en mesure de former un recours ? Madame la secrétaire d'État, comment s'assurer que les MDPH respectent leurs obligations légales ?
Quelles sont, ensuite, les garanties apportées par le Gouvernement sur le maintien de la dyspraxie dans le champ de compétences de la MDPH, lorsque les familles la sollicitent ? Plusieurs associations de parents m'ont contacté pour connaître les mesures prévues d'ici à la fin de la législature concernant notamment l'actualisation du guide-barème, le plan d'accompagnement personnalisé – qui a pour effet de sortir les personnes du champ de la MDPH –, ou encore l'accès de ces familles au diagnostic, aujourd'hui souvent difficile.