Quelques précisions. Nous auditionnerons Mme Biémouret et M. Costes sur l'accès aux droits dès que nous le pourrons, de même que notre collègue Sirugue, sur les minima sociaux.
Aujourd'hui, Mme la secrétaire d'État aurait pu ou dû faire une intervention liminaire. C'est moi qui en ai décidé autrement, pour que vous puissiez, chers collègues, poser les questions qui vous tiennent à coeur.
J'ai lu le rapport sur l'exclusion, et un point me semble avoir été oublié par le Gouvernement. Jusqu'au mois de janvier 2014, il fallait faire 200 heures par trimestre pour bénéficier d'indemnités journalières en cas d'arrêt maladie, soit un temps partiel d'au moins 17 heures par semaine. Désormais, il ne faut plus que 150 heures par trimestre. Des salariés, en particulier des femmes, peuvent donc désormais bénéficier de ces indemnités en travaillant 12 ou 13 heures par semaine. N'oublions pas qu'il y a des salariés, notamment des salariées, qui survivent ainsi. La mesure prise – un simple arrêté rapidement signé par Jean-Marc Ayrault – leur permet d'éviter de basculer dans l'hyper-pauvreté.