Quelques oripeaux mal ficelés au détour d’une mauvaise loi n’y feront rien : le fameux compte personnel d’activité reste à ce stade une coquille vide, alors que votre ambition, votre mandat initial, aurait dû être de la remplir et de la sanctuariser.
Avant d’en venir à ma conclusion, je veux informer les Français d’un danger plus grave encore : celui de la généralisation de la précarité. Nos compatriotes doivent savoir que demain, lorsqu’un établissement au sein d’une entreprise, ou une entreprise au sein d’une branche, ou une enseigne au sein d’un grand groupe aura basculé vers moins de temps de pause, plus d’heures travaillées, moins de médecins du travail, alors les directeurs des entreprises, enseignes ou établissements voisins s’empresseront d’exercer à leur tour le chantage pour moins de contraintes, moins de droits, moins de protections et moins de salaires.