Depuis plusieurs mois maintenant, nous entendons chaque jour dans les médias les propos des opposants au mariage pour les couples de même sexe. Au-delà du débat légitime et des questionnements, certains ont laissé libre cours à leur homophobie. Et je n'évoquerai pas, ici, les insultes et les propos outranciers que nous avons tous reçus sur nos boîtes mail et dans de nombreux courriers.
J'ai rencontré de nombreux gays et lesbiennes. Ils m'ont confié leur parcours de vie. Ils m'ont dit qu'ils n'avaient plus ressenti cette détestation, cette négation de leur identité depuis leur adolescence.
Je pense ainsi à ces enfances passées à raser les murs de l'école, pour éviter les insultes, pour éviter ceux qui les répétaient jour après jour, mois après mois, année après année.
Le 10/02/2013 à 17:05, exquisiteur a dit :
UNE « CHARIA » SEMANTIQUE ? « Forcer les mots c’est en violenter leur esprit«
UN SLOGAN EGALITAIRE FAIT IL OBLIGATION DE LOI ?
LES HOMMES SONT ILS AUSSI DES FEMMES ?
1- « Comment instituer une NOVALANGUE DE NÉGATION DE L’EXISTENCE DE LA FEMME comme genre sexué » (nor : jusc1236338l/rose-1) ,
pour qu’ « enfin, le mariage devient UNE INSTITUTION UNIVERSELLE (discours Mme Taubira) »
2- Comment l’EGALITE républicaine peut elle justifier l’existence d’un mariage pour tous – cad son institution universelle, cad la levée de tous les interdits, sans en mesurer la réalité objective de ses conséquences à moins qu’un slogan ne fasse la Loi ?
Il semble que le mouvement LGBT+ FDG et autres, force de persuasion de cette loi, se base sur « l’article 1er de la Déclaration des droits de l’Homme de 1789 (« tous les hommes naissent et demeurent égaux en droit »)
1- Égaux en droit ou égaux en droits ? Signifie-ton « dans le droit ou dans les droits » ?
Une restriction de Liberté ouvre-t-elle un droit à lever cette restriction au nom de l’égalité ?
Si oui, quelle construction juridique le permettrait ?
L’évolution des mœurs ou la violation des droits de l’homme qui eux-mêmes bannissent les droits de la femme par une sémantique novalangue?
Une égalité universelle – dans le mariage universel doit-elle accueillir, par sa définition et sa nature, toutes les formes d’union et de variations de rapports sexuels ? si non, quel sort la novalangue réserve-t-elle au vocable « universel » ?
Cette loi d’institution conjugale universelle, ne propose-t-elle pas, ni plus ni moins que de supprimer le genre féminin pour accommoder une domination d’un monogenre au détriment des droits de la femme ?.Ne propose-t-elle, par son nouveau champ sémantique de nier l’existence de 2 genres gamètiquement différencié par la science (XY-XX) ? La vérité judiciaire prime-t-elle toujours sur la vérité scientifique et en toutes circonstances ?
Cette loi propose-t-elle que chaque mariage prononcé soit l’adhésion à cette négation même si les mariés la réfute, par là même, subordonnant la liberté d’opinion à un droit et un devoir citoyens sans justifier cette subordination?
2- Du caprice à la légitime revendication égalitaire :
Le caprice d’un groupe de citoyens peut-il constituer une discrimination ? Quelles conditions de fond et de forme un caprice doit-il remplir pour justifier un droit ségrégatif ?
Sauf à croire que tous les praticiens de ce caprice relationnel soient « infertiles par nature » comment une forme singulière de relations peut elle ouvrir un « droit au mariage et à l’adoption» ?
Dans cette logique, tout citoyen doit recevoir un permis de conduire sur le simple fait d’être citoyen.
3- Du mariage comme invention juridique :
Le mariage, comme invention juridique, n’a-t-il pas une dimension explicite (article 215codecivil) de renouvellement d’un peuple par une gestation pour autrui au nom de ce peuple, sauf à considérer que les géniteurs ont la pleine propriété de leurs enfants mineurs ?
« Couple de même sexe » n’existe pas juridiquement et scientifiquement. La novalangue instaure-t-elle l’obligation de penser et croire qu’un « couple monogenre ayant un sexe identique » (entité introuvable) est une réalité constatée universellement ?
Comment une définition de contrat (art 143 le mariage est contracté….) peut elle définir d’un part toutes les obligations de la conjugalité avec leurs risques de procréation associés à un couple de sexe différent (art 215cc) et de l’autre en dispenser par caprice l’autre type dit « de même sexe »?
4- De quelques unes incohérences de la novalangue :
Les codes civil, de la famille, de la Sécurité sociale, des impôts, du travail etc vont l’objet d’une révolution sémantique. Ainsi tout ce qui rappellera le genre féminin sera supprimé au profit d’un seul genre. (sauf les interdits de mariage qui conserveront leur genre (ex :oncle/nièce)
Un pariage monogenre va-t-il intenter un procès à la Sécurité Sociale pour obtenir, au nom de l’égalité, le congé maternité de 16 semaines pour se rétablir de l’accouchement ? Toute le monde devra t il s’interpeller par Monsieur ou Camarade exclusivement pour ne pas peiner le caprice des uns? Et pourtant la loi est censée nous protéger des caprices.
5- Des autres caprices :
Puisque le risque procréatif ne constitue plus le fondement du mariage devenu indéfini en nature et en conséquences, le législateur n’aura d’autre obligation que de supprimer la notion de couple, discriminatoire de la notion de mariage universel qu’il vient de consacrer sauf s’il affecte un nom particulier et reconnaissable sémantiquement (appeler un chat un chat) à chaque combinaison et type de rapports affectifs sexués, mariage ne pouvant définir alors tout le champ des possibles.
On peut donc l’entrevoir, la vigilance du législateur peut être prise à défaut dans la lourde responsabilité de fondre des lois républicaines qui respectent le délicat équilibre de Liberté,Egalité, Fraternité.
Le 05/02/2013 à 23:09, Marthe Robin a dit :
Mais qui Madame, a étalé sur la place publique la question de l'homosexualité? Qui?
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