Il était donc essentiel de prendre ces quinze jours de concertation. Il n’y a pas eu là de reculade. Le projet de loi a été enrichi. Je regrette par exemple qu’il n’y ait pas d’unanimité sur ces bancs autour de la garantie jeunes. Il est insupportable d’entendre parler d’assistanat quand on sait ce qu’est que le droit d’accompagnement et la garantie jeunes pour des jeunes en situation de précarité. Vous connaissez pourtant la situation des décrocheurs ! Leur nombre est du reste passé de 150 000 à 120 000 – c’est encore insuffisant, mais nous devons continuer. La garantie jeunes n’est pas de l’assistanat, mais un dispositif d’accompagnement pour des jeunes en situation de précarité.