Monsieur Blanchot, vous évoquiez dans vos propos liminaires la mise en place d'un outil de contrôle immédiat. Dans un cas comme celui que nous venons d'évoquer, sachant que la divulgation de l'identité des frères Kouachi risque de gêner l'action des forces de l'ordre, le CSA peut-il, de son propre chef, contacter les chaînes dès qu'il a connaissance du manquement pour leur demander d'y mettre fin ? Avez-vous eu l'occasion de les appeler au mois de janvier ou de novembre, ou en êtes-vous restés à un contrôle a posteriori ? Dans des situations comme celle-là, l'immédiateté est tout l'enjeu. Il est bon qu'une sanction tombe un ou deux mois après les faits, mais, d'un point de vue opérationnel et pour préserver des vies humaines, il faudrait pouvoir intervenir instantanément.