Toutes les institutions et tous ceux qui sont partie prenante des événements de 2015 sont amenés à s'interroger sur ce qui s'est passé et sur les enseignements qui peuvent en être tirés pour améliorer nos pratiques et nos méthodes. Les forces de sécurité ou les secours ont fait l'objet d'une évaluation ; il est logique que ceux qui ont le pouvoir de diffuser de l'information ne soient pas exclus de ce travail.
Quelles sont vos réflexions sur le cadre légal actuel de l'action du CSA ? Doit-il évoluer ? La défense du droit à l'information ne peut pas tout justifier : la course à l'audimat, l'antenne pour l'antenne, les informations qui n'en sont pas, les experts dont on ne sait pas quelle expertise ils apportent… Ne croyez-vous pas que des règles sont nécessaires pour la diffusion de l'information – par exemple, sur la durée maximale du direct dans certaines circonstances ? Des records d'audience ont été enregistrés au cours de directs qui n'apportaient rien d'objectif ou de positif. Ne faudrait-il pas également organiser l'expertise, par exemple en délivrant une sorte de « brevet » aux experts ?