…et ce déterminisme socio-scolaire qui nous insupporte tant, grâce aux moyens supplémentaires dévolus à l’éducation prioritaire et au travail pour favoriser la mixité sociale.
Mais pour la réussite de cette école… de la réussite, il fallait des professeurs formés, soutenus, reconnus. Nous avons restauré la formation initiale dès 2013 avec la création des Écoles supérieures du professorat et de l’éducation – ESPE. Je ferai en sorte de graver dans le marbre l’exigence de formation continue. Et nous n’avons cessé de renforcer l’accompagnement des enseignants.
Restait la question de la rémunération des enseignants. Avons-nous attendu 2016 pour l’améliorer ? Non ! C’est en 2013 que la prime ISAE dont vous venez de parler a été créée, alors dotée d’un montant de 400 euros. C’est en 2014, lors de la réforme de l’éducation prioritaire, que nous avons considérablement augmenté les indemnités des enseignants qui y exercent. Et c’est en 2016, en effet, que nous réparons une injustice historique en portant l’ISAE à 1 200 euros. Ce sera le cas dès le mois de septembre prochain pour les enseignants du premier degré.
Le 05/05/2016 à 08:57, laïc a dit :
"…et ce déterminisme socio-scolaire qui nous insupporte tant, grâce aux moyens supplémentaires dévolus à l’éducation prioritaire et au travail pour favoriser la mixité sociale."
Ce déterminisme dénoncé est articulé autour de la prise en considération du genre, de l'origine ethnique, et de l'appartenance à telle ou telle classe sociale.
Dans ces conditions, comment la ministre explique-t-elle ce passage de l'arrêté du 1er juillet 2013 portant sur les compétences communes aux professeurs :
"- Prendre en compte les préalables et les représentations sociales (genre, origine ethnique, socio-économique et culturelle) pour traiter les difficultés éventuelles dans l'accès aux connaissances." ?
Comment ignorer le genre, l'ethnie, la race, la condition sociale, si la loi invite expressément à les prendre en compte pour que le professeur adapte son enseignement à l'élève ?
Il ne faut pas se moquer du monde, tant que cette compétence de l'arrêté du 1er juillet 2013 n'aura pas été supprimée, on sera bien obligé de considérer le discours de Mme Vallaud Belkacem comme trompeur puisque démenti par ses propres textes juridiques.
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