Je n’ose imaginer que vous étiez conscient que cette réduction viendrait à menacer plus de 40 000 emplois directs et à mettre à mal une activité économique essentielle pour nos territoires ruraux, déjà durement affectés par la crise économique. Rénover notre industrie nucléaire est une nécessité, je vous l’accorde, mais la précipiter vers sa fin ne serait que dogmatisme.
Monsieur le Premier ministre, profiterez-vous de ce report pour redéfinir une politique énergétique d’avenir, fondée sur un mix énergétique pragmatique, et ainsi stopper l’hémorragie qui remet en cause la crédibilité indispensable du nucléaire tricolore ?