S’agissant des recrutements, des mesures ont déjà été prises pour les concours de la police et de la gendarmerie, et nous y réfléchissons pour ceux de l’administration pénitentiaire. Il faut inventer des « dispositifs dédiés » – permettez-moi d’employer cette expression discrète – de façon à éviter l’intégration dans l’administration de personnes présentant des signes potentiellement négatifs.
Quand ces personnes sont néanmoins recrutées, parce que les signes de radicalisation n’ont peut-être pas pu être détectés, nous exerçons, dans toutes les écoles de police, de gendarmerie et à l’École nationale de l’administration pénitentiaire, une vigilance particulière afin d’éviter toute incertitude.
Comme vous, monsieur le député, j’ai pris connaissance des comportements que vous avez évoqués à la maison d’arrêt d’Arles. Quand on est surveillant, on sert la République.