…et l’absence de croissance économique. C’est là que réside l’erreur parce que le progressisme, c’est au contraire considérer que la protection des droits des salariés, l’amélioration des conditions de travail et de la santé au travail sont des garanties pour améliorer l’activité économique des entreprises qui les emploient.
Par conséquent, considérer le droit du travail comme un obstacle à la croissance économique, ce qui est sous-entendu dans tout ce texte et en constitue même la base, malgré des améliorations apportées par le travail parlementaire, voilà quelle est sa vision. Ce n’est pas une vision progressiste, quoi que vous en disiez, madame la ministre. Tout mouvement, tout déplacement de lignes, n’est pas forcément synonyme de progrès. Celui-ci consisterait au contraire à débattre d’un texte d’inspiration réellement sociale-démocrate, c’est-à-dire qui renforcerait le pouvoir des organisations syndicales, des représentants des salariés.