Par ailleurs, il semble aujourd’hui – cela demande à être vérifié – que seules 50 des 700 branches existantes soient référentes et réellement actives. En réalité, le projet de loi fait une part importante au dialogue social, que certains veulent réserver à quelques-uns. Cela n’a plus rien à voir avec l’efficacité recherchée.
Des syndicalistes eux-mêmes affirment que le code du travail ne protège plus personne. Pourquoi ne voulez-vous pas engager des réformes qui apporteraient des protections aux salariés ?
Enfin, Christian Paul a indiqué à mots couverts que si le débat devait s’arrêter brutalement, le Gouvernement en serait responsable. Mais on peut interpréter différemment ce qui pourrait se passer demain – et que personne ne souhaite. Si, demain, le débat devait s’arrêter brutalement, on est en droit de se demander si les objectifs poursuivis par certains sont bien ceux qu’ils décrivent aujourd’hui.