Nous posons la question de la loyauté et de la transparence ; nous posons la question des accords de méthode, qui sont essentiels ; nous posons enfin la question de la formation. Il ne suffit pas de renforcer l’objet de la négociation : il faut aussi renforcer la légitimité des acteurs, et la question de la formation des négociateurs, tant employeurs que salariés, est à mes yeux essentielle.
Nous oublions toutefois quelque chose de majeur : la question des accords d’entreprise s’inscrit bien dans le cadre des lois Auroux. Certains syndicats, Force ouvrière en tête, s’étaient déjà opposés à l’époque aux lois Auroux.
Mais je ne supporte pas que l’on puisse dire, comme l’a fait Mme la députée Fraysse dans cet hémicycle, que les syndicats « réformistes » – pour ma part, je ne les appelle pas ainsi –, qui ont souligné les avancées de ce texte, seraient « aux ordres ».