Enfin, nous avons expliqué en quoi la présidence alternée n'est pas la coprésidence. La présidence alternée ne garantit ni la parité, ni l'exercice collectif des responsabilités. Elle n'est donc pas, à nos yeux, une réponse à la hauteur des enjeux.
En conclusion, mes chers collègues, permettre aux groupes d'être dirigés par un binôme constitué d'une femme et d'un homme constituerait à la fois une réalisation supplémentaire de l'objectif de parité en politique et une nouvelle avancée démocratique, dans la droite ligne des travaux engagés par le président de l'Assemblée. Pour ces deux raisons, je vous demande de ne pas suivre les conclusions de la commission des lois…