Je suis dans le dialogue et le débat avec l’ensemble des députés tout comme je le suis avec l’ensemble des syndicats : encore faut-il qu’ils daignent venir dans mon bureau quand nous avons rendez-vous !
Par ailleurs, je souhaite revenir sur l’idée que cette loi serait annonciatrice d’une précarisation générale de nos concitoyens, en soumettant ces derniers à la logique vorace du marché.
J’ai évoqué la précarité hier lors de mon discours : elle est croissante dans notre société, je ne l’ignore pas. Je ne l’accepte pas davantage : elle est notre ennemie, et cette loi est une des armes dans ce combat.
En quoi une loi qui donne plus de place et de moyens aux organisations syndicales ferait-elle le lit de la précarité ? En quoi une loi qui renforce nos capacités d’adaptation et d’anticipation, dont nos entreprises ont besoin, de façon négociée, ferait-elle le lit de la précarité ?
En quoi une loi qui pose le droit universel à la formation, qui abonde les comptes pour les demandeurs d’emploi et pour les salariés les moins qualifiés, une loi qui propose le droit universel à la garantie jeunes, en quoi ferait-elle le lit de la précarité ?