Quelle caricature !
Nous avons clairement indiqué dans notre proposition que, précisément, la coprésidence suppose, sans exception, que toute décision de l'un des coprésidents engage l'autre. La coprésidence, n'en déplaise à M. Devedjian, n'est pas une manière de régler, par un partage du pouvoir à la Yalta, un conflit interne, puisqu'elle oblige, précisément, les coprésidents à être d'accord.
Si j'étais taquin, je conseillerais même à nos collègues de l'UMP de tenter l'exercice : la conception bonapartiste qu'ils ont de la présidence de leur organisation, les enjeux de pouvoir qui en découlent et le douloureux spectacle qu'ils ont donné aux Français il y a quelques semaines devraient peut-être les rendre plus modestes, et plus ouverts aux innovations démocratiques que nous leur proposons. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)