Pas du tout ! Mais méfiez-vous : à Marseille, comme en Normandie, on dit que la première poule qui chante, c'est celle qui a pondu l'oeuf ! (Rires.)
Vous prévoyez, monsieur le garde des Sceaux, de moderniser l'ENM et d'améliorer en particulier la formation continue. Comment ces dispositions seront-elles mises en oeuvre ? Vous en connaissez toute la difficulté, puisque c'est à Bordeaux que vous avez effectué votre premier déplacement après votre nomination à la chancellerie. De quels moyens nouveaux pourra-t-elle bénéficier, d'autant qu'elle doit aussi former les nouveaux magistrats dont le recrutement était indispensable pour réparer les dommages de la politique du président Sarkozy ? Comment pensez-vous assurer la formation permanente dans ce cadre ?