Intervention de Marc Goua

Réunion du 4 mai 2016 à 9h30
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Goua :

Monsieur Thomas Piquemal, vous nous dites que le risque technologique n'a pas été maîtrisé. Nous ne sommes tout de même pas au degré zéro de la connaissance de ce risque : avec le projet finlandais, avec ceux de Flamanville et de Taishan, nous sommes parvenus à un niveau d'expérience qui devrait permettre à la prochaine construction de se faire dans un cadre sécurisé.

Il ne faut pas oublier que nous avons, dans le monde, des concurrents capables de fournir des produits peut-être un peu moins sécurisés, mais nettement moins chers. Le fait de différer le projet de trois ans peut nous mettre dans une situation d'autant plus difficile que la Grande-Bretagne va, d'ici quelques années, se trouver devant un problème majeur. C'est même, justement, parce qu'elle va être confrontée à d'importantes difficultés d'approvisionnement qu'elle souhaite accélérer le projet de construction de cet EPR.

Pour ce qui est du renforcement des fonds propres, les montants annoncés, l'arrêt du versement des dividendes pendant les trois prochaines années et les fonds supplémentaires vous paraissent-ils suffisants pour faire face à l'opération d'Hinkley Point ? On parle d'une cession d'actifs pour un montant de 10 à 12 milliards d'euros. Cette éventualité vous semble-t-elle crédible ?

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