Je remercie vivement les deux rapporteurs, qui ont rendu cet exercice de présentation très intéressant. Il n'en demeure pas moins que la même question se pose chaque année : nous avons le sentiment de n'avoir pas véritablement de marge de manoeuvre, d'être cantonnés à un rôle de commentateurs.
Je veux par ailleurs souligner la faiblesse du montant du budget européen, au regard de la richesse de l'Union et des responsabilités qui lui incombent. On accuse l'Europe de bien des maux – il en fut souvent question au cours de la dernière campagne électorale. Néanmoins, même si nous traversons une phase de difficultés financières, il y a de quoi s'étonner voire s'inquiéter du niveau des moyens dont l'Union européenne est dotée.
Nous soutenons évidemment les priorités données à la croissance et à l'emploi.
Enfin, il me semble nécessaire que toutes les forces politiques portent un jour l'idée d'un financement européen fondé sur des ressources propres, doté de bases dynamiques et responsabilisant pour les citoyens, c'est-à-dire avec un vrai contrôle démocratique. Pour ma part, je n'aurais rien contre la création, à terme, d'un impôt européen : les États auraient autant en moins à payer et les contribuables européens seraient responsabilisés.