Je ne suis pas convaincu par l’argument du rapporteur. Lorsque vous avez créé le Conseil national de la transition écologique, vous y avez bel et bien inclus des députés et des sénateurs, alors qu’il est habilité à examiner les textes de loi et les diverses propositions qui seront ensuite soumises au Parlement. Pourquoi ne pourrait-on pas faire dans le domaine du droit du travail ce que Mme Royal a fait dans celui de l’écologie ?
Connaissant l’urgence, mais aussi l’impatience de nos concitoyens sur ces sujets, il doit être quelque peu désespérant pour eux de s’entendre expliquer que le Parlement est incapable de discuter directement de la réforme du code du travail, et qu’il faut une nouvelle fois en passer par une commission. Quand on veut enterrer un dossier, on plante une commission. Tout cela n’est que de l’enfumage. Mieux vaudrait en venir directement au fond du sujet : effectivement, il faut libérer le travail dans notre pays.