La France est traversée par des mouvements sociaux. Des millions de personnes sont passionnées par ce débat sur le code de travail car cela concerne leurs conditions de travail au quotidien ; c’est de leur vie qu’il est question. Or, à peine le débat commencé, vous annoncez que nous ne pourrons pas voter. Des hommes et des femmes manifestent dans la rue, d’autres sont pour le projet de loi, mais les parlementaires ne peuvent pas voter. Nous continuons de débattre, sans savoir si l’article 1er sera adopté ou non et en défendant des amendements de repli tout en ignorant si les précédents vont être adoptés.
Mais ce n’est pas un jeu, ce n’est pas drôle, ce que nous sommes en train de vivre dans cet hémicycle.